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L'Amérique Centrale est le résultat de plusieurs collisions entre la plaque tectonique des Cocos et la plaque tectonique des Caraïbes. Les paysages qui sont ressortis de ces événements sont volcaniques et montagneux. Les Costa Rica, situé en Amérique Centrale, est la région la plus touchée par ses collisions. On y compte plus de soixante volcans, dont trois qui sont encore actifs et cinq cordillères : la Talamanca, La Centrale, La volcanique de Guacanaste, la Tilaran et l'Escazgu.

Le Costa Rica est situé dans une zone tropicale et subtropicale, entre deux océans et séparé par plusieurs chaînes de montagnes. Son emplacement géographique a permis de créer plusieurs microclimats, donc créer toutes sortes de vies! De la jungle à la mangrove, des forêts pluvieuses aux forêts sèches, le Costa Rica compte plus de 81 000 espèces animales et est le pays d'Amérique Latine avec la flore la plus variée. Parmi les 228 pays du monde, le Costa Rica se positionne dans les premières places par sa biodiversité pour seulement 0.03 % du territoire mondial.

Le Costa Rica fut habité depuis environ cinq mille ans par des communautés autochtones. Ces communautés précolombiennes étaient beaucoup moins populeuses que les sociétés Aztèques, Mayas ou Incas.

La colonisation

C'est en 1502, lors de son quatrième et dernier voyage, que Christophe Colomb et son équipage s'accostèrent sur une île, aujourd'hui appelé isla Uvita, près de la côte atlantique. À son arrivée, il vit des indigènes qui portaient d'impressionants bijoux faient d'or et de jade. Par la suite, il baptisa ses terres « La costa rica», qui traduit de l'espagnol veut dire la côte riche, car il croyait que les sols étaient riches en or et en pierres précieuses à cause des bijoux que les Amérindiens portaient. Par la suite, les Espagnols se sont établis dans la région pour fouiller les sols, mais ils n'ont rien trouvé. Étant donné qu'ils étaient déjà installés, ils ont tenté de convertir les Amérindiens en esclaves. Même avec leurs comportements violents et barbares avec les indigènes, presque aucun d'eux n'a su leurs obéir. Les espagnols avaient donc décidé d'explorer le nord pour convertir d'autres autochtones en esclaves. Mais, cela n'a pas pris beaucoup de temps avant qu'ils découvrent les riches sols volcaniques de la région des cordillères. Puis, se développa l'agriculture et en particulier la culture du tabac qui devint un grand produit d'exportation. L'exportation des produits agricoles ont permis au Costa Rica d'évoluer et de devenir une société prospère, qui dominait la vie intellectuelle et politique de l'Amérique centrale au XIXe siècle. Le 15 décembre 1821, le Costa Rica obtint son indépendance de l'Espagne. Puis, les plantations de café ont été introduites au pays. La demande en café était de plus en plus forte en Europe et les plantations étaient situées à l'ouest grâce au climat que cette région bénéficie. Donc, pour faciliter le transport des grains de café, le président de l'époque eut l'idée de construire un chemin de fer qui passe d'ouest en est. Durant la construction de ce rail, environ quatre mille ouvriers sont morts. Pour payer les coûts de ce projet, le gouvernement a établi des plantations de bananiers sur les côtés du chemin de fer. Ainsi, transporter et exporter des bananes sera simple et ils pourront payer les coûts reliés au chemin. En 1899, un partenariat avec The United Fruit Company s'est créé et ceci a engendré plusieurs disputes politiques en Amérique centrale.

La guerre civile

En 1940, Rafael Angel Calderón a été élu président du Costa Rica. Il avait fondé l'université du Costa Rica et son but était de rétablir l'enseignement religieux dans les écoles publiques. Il avait gagné autant de popularité auprès des démunis que de haine auprès des plus riches. Aux élections de 1944, Calderón s'opposait à Teodoro Picado Michalski. C'est à ce moment que la popularité de Calderón a commencé à baisser. Au final, le parti de Picado rempota les élections. Plusieurs citoyens contestèrent que les votes étaient falsifiés, mais le gouvernement a refusé de recompter les votes. En 1948, de nouvelles élections furent déclenchés. Trois partis s'opposaient. Celui de Picado, de Calderón et d'Otilio Ulate. Le parti d'Otilio Ulate remporta les élections d'une mince différence contre le parti de Calderón. Le gouvernement a donc demandé de recompter les scrutins. Le lendemain, des conspirateurs avaient mis feu à l'édifice où se trouvaient les bulletins de vote et la moitié de ceux-ci avaient brûlé. Le gouvernement avait donc décidé d'annuler les élections et c'est le parti de Picado qui revient au pouvoir. Suite à cet événement, une guerre civile se déclencha. Avant les élections, un grand cultivateur de café, après six ans d'exile au Mexique, revint au Costa Rica. Il s'appelait José Maria Figueres et il était surnommé «Don Pepe». Il avait été exilé car il dénonçait la corruption et l'intimidation du parti de Calderón. Le 12 mars 1948, il convertit sa ferme en base d'armée et la nomma « la lucha», ce qui signifie la lutte en espagnol. Il recruta des hommes et s'est formé une légion. Le même jour, un chef d'entreprise eut la même idée, mails il créa sa légion plus au nord. Ces deux légions combattaient les faibles forces de l'armée Costa Ricaine. La légion de Don Pepe s'est emparée des villes de Cartago, San Isidro et de Puerto Limon. Le 16 avril, le Nicaragua fut appelé pour renforcer l'armée nationale et c'est le 19 avril qu'eut lieu la dernière bataille de ce conflit qui dura quarante jours. Mais, qui causa près de deux mille morts. Suite à cet événement, Calderón se réfugia au Nicaragua et Picado fuit la présidence. Don Pepe devint ensuite chef du gouvernement pendant une période de dix-huit mois.

L'abolition de l'armée

Le 1er décembre 1948, Don Pepe lança un décret-loi pour l'abolition de l'armée. Plus jamais il ne voulait revoir de telle guerre. Il se rendit à la caserne militaire de Bellavista située à San José, la capitale du pays et donna un grand et symbolique coup de masse contre l'un des murs. Puis, la population vota avec un grand oui, pour l'abolition de l'armée. La caserne de Bellavista fut donnée à l'université du Costa Rica qui décida d'en faire un musée national. Durant les dix-huit mois qui suivirent, le gouvernement créa une nouvelle réforme dont les points importants sont: l'interdiction aux réélections, le droit de vote aux femmes et aux noirs, la suppression de l'armée, établir une association neutre qui surveillera les futures élections et l'éducation gratuite et obligatoire,etc. Le Costa Rica fait partie de la liste des rares pays sans armée et a même invité son voisin d'en bas, le Panama, à suivre de même. En 1990, le Panama abolit aussi son armée. Un contingent de policiers remplace l'armée régulière. En cas de guerre, le Costa Rica aura le support nécessaire grâce à l'armée Américaine, Brésilienne et la neutralité du Nicaragua.

En 1987, le président Costa Ricain Oscar Arias Sanchez gagna le prix Nobel de la paix grâce à son traité de paix qu'il a fait signer au Salvador, Guatemala, Honduras et au Nicaragua, afin de résoudre les conflits armés en Amérique centrale dans les années 80. Voici l'une de ses célèbres citations: « Certains pensent que nous sommes vulnérables, car nous n'avons pas d'armée. C'est exactement le contraire. C'est parce que nous n'avons pas d'armée que nous sommes forts ».

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Les communautés indigènes

 

En 1502, lorsque Christophe Colomb et son équipage mirent leurs pieds sur les terres aujourd’hui appelées le Costa Rica, plus de 250 000 individus appartenant à divers groupes ethniques vivaient sur ces terres. Actuellement, environ 64 000 indigènes sont répartis en huit différents groupes ethniques partout à travers le pays.

 

 

Les tribus

 

Le peuple Borucas (Bruncas)

 

Les Borucas sont situés dans la réserve indigène de Borruca y Curré, dans le canton de Buenos aires. Ce groupe est connu pour leur jeu des petits diables. Chaque année, du 30 décembre au 1er janvier, les hommes portent des masques de bois qu’ils ont confectionnés durant l’année. Pendant ces dates, les hommes danseront dans le but de mimer les luttes contre les colons espagnols. À la fin du rituel, ils crématiseront un taureau et partageront la viande de l’animal. Ce groupe ethnique a perdu leur langue indigène et vit aujourd’hui de l’agriculture et de l’élevage du bétail. On peut les apercevoir dans des marchés, car ils sont spécialistes dans la confection de vêtements de coton, dans la création de teinture et de vase.

 

Le peuple Bribri

 

C’est le peuple le plus nombreux de tous les peuples indigènes du pays. Ils vivent dans diverses régions, entre la côte atlantique et pacifique dans la cordillère de Talamanca et habitent dans les grandes vallées et massifs montagneux. L’agriculture est leur plus grande activité économique. Ils cultivent le maïs, le riz, les haricots, les tubercules et le cacao. Ils complètent leurs alimentations avec l’élevage de porcs et la pêche. Les  bribris ont réussi à conserver leur langue, autant à l’oral qu’à l’écrit et ils ont également gardé leurs croyances religieuses. Ils croient en un dieu qu’ils nomment Sibu et il serait le créateur de l’homme et de tout ce qui l’entour. Ce peuple est connu pour leurs paniers qu’ils fabriquent à partir de fibres naturelles et la confection d’instruments de musique. Dans les réserves Bribris, on peut retrouver des écoles où l’on enseigne l’espagnol ainsi que le Bribri. Pour ne pas assimiler leur peuple, la plupart des mariages sont entre cousins germains.

 

Le peuple Cabécar

 

Ce peuple est situé dans la province de Puerto Limon et est dispersé dans les montagnes de la cordillère de Talamanca. C’est l’une des ethnies à avoir gardé le plus de culture des époques précolombiennes, que ce soit au niveau de la langue, des coutumes ou des traditions. Ils vivent de la culture du café, du cacao, de la banane et pratiquent la chasse et la pêche. Leur religion est un mélange du catholicisme et de leurs anciennes traditions chamaniques. Tout comme les Bribris, ils préfèrent le mariage entre cousins germains afin de conserver leur communauté.

 

Le peuple Chorotega

 

Ce peuple se situe dans la réserve de Matambu dans le canton de Hojanda. D’après plusieurs études, ce groupe proviendrait des environs de Chiapas au Mexique et aurait colonisé une grande partie de l’Amérique centrale pendant le XIe siècle. Ce peuple a aujourd’hui perdu sa langue ancestrale et ne parle que l’espagnol. Par contre, ils ont gardé leurs coutumes et traditions comme la production de vases et figurines de céramique. Ils font principalement la culture du manioc, cotons tabac et plusieurs fruits.

 

Le peuple Guatuso (Malekus)

 

Ce peuple est très petit, autant en population qu’en superficie. Ils vivent près du célèbre volcan Arenal dans trois petits villages. Pour ce groupe, il est important de conserver leur langue, le Maleku, mais aussi d’apprendre l’espagnol et ils bénéficient d’une éducation bilingue. Leurs principales activités économiques sont la culture du cacao et des palmiers, la chasse, la pêche et l’artisanat de divers objets comme les arcs à flèche faits de bois, des radeaux et des petites statuettes. Comme dans leurs vieilles traditions, ils dorment dans des hamacs et vivent dans des luttes faites de feuilles de palmier. Encore aujourd’hui, ils enterrent les morts à l’intérieur de leur lutte.

 

Le peuple Guaymie

 

Ce groupe originaire du Panama se situe dans la province de Puntarenas. Les Guaymies ont conservé leurs traditions, le Guaymie, mais ils parlent aussi l’espagnol. Ils pratiquent la culture du cacao, du maïs, du riz, des bananes et des haricots, la chasse et la pêche. L’artisanat est très important pour eux. Ils confectionnent plusieurs articles faits de fibres naturelles ayant une teinture naturelle comme des sacs à main, des bracelets et des chapeaux.

 

Le peuple Huetar

 

Ce peuple habite la région de San José et a perdu beaucoup d’héritage dû à la colonisation. De nos jours, les Huetares ne parlent que l’espagnol. Mais, ils ont continué de suivre quelques traditions comme la fête du maïs, l’utilisation de plantes médicinales et l’utilisation de teintures végétales pour colorer des vêtements qu’ils fabriquent par eux-mêmes avec la fibre de palmiers.

 

Le peuple Terrabas

 

C’est un peuple tellement peu nombreux qu’on ne les recense plus. Ce groupe indigène vit dans le canton de Buenos Aires. Ils cultivent le maïs, le riz, les agrumes, les haricots et la banane. Ils ont été grandement affectés par la colonisation agricole et vivent maintenant avec beaucoup d’individus non indigènes, ce qui a contribué à perdre leur langue et traditions, mais pas leurs identités autochtones.

 

Le peuple Miskito et Sumo

 

Ce peuple habite la côte atlantique et pacifique depuis des centaines d’années. C’est un groupe indigène semi-nomade. Ils vivent de la pêche et de petites quantités de riz et de tubercules. Aujourd’hui, les miskitos et Sumos parlent encore leur langue indigène et pratiquent encore leurs vieilles coutumes et traditions.

 

Le peuple Terribe

 

Plusieurs familles Terribes proviennent du Panama. Donc, plusieurs réserves sont situées près de la frontière Panamienne/Costa ricaine. Ils vivent dans des endroits montagneux, ils cultivent des céréales, chassent et pêche. De nos jours, ils parlent toujours leur langue, le Terribe, et ont gardé quelques-unes de leurs traditions.

 

Leurs conditions de vie

 

Malgré leurs richesses séculaires, plusieurs réalités se cachent… En ce moment même, plusieurs indigènes vivent dans la pauvreté. Leurs maisons peuvent avoir un toit de paille, vivant sans eau ni électricité, cuisinant au feu leurs repas et dormant dans des hamacs. Beaucoup d’entre eux s’habille avec de vieux gilets et pantalons, sans chaussures, qui proviennent de plusieurs dons. Aussi, beaucoup souffrent de leishmaniose et de fréquentes gastro-intestinales. Plusieurs ont de la difficulté à se faire soigner, car ils peuvent marcher pendant des heures avant de trouver un village où il y aurait «peut-être» un hôpital.  En décembre 1977, une loi a été votée pour que ces peuples aient leurs réserves. Mais, la loi n’a jamais été appliquée. Les indigènes n’ont jamais été propriétaires de leurs propres terres. Plusieurs compagnies minières, pétrolières, forestières, etc. volent les territoires des Autochtones et le gouvernement accepte. Ces réalités détruisent ces peuples. Pour eux, la terre de leur appartient pas, ils appartiennent à une terre.

 

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Les traditions et coutumes

 

Cuisine

 

La cuisine Costa ricaine est une fusion entre plusieurs peuples comme les communautés indigènes et l'immigration Espagnole, Africaine et Asiatique. En Amérique centrale, la majorité des plats proviennent d'appui Autochtone, comme les tortillas, le riz et les haricots étaient des ingrédients qui faisaient partie de la majorité des choses que ces communautés mangeaient et aujourd'hui, ces composants font partie de la base de l'alimentation Costa ricaine.

 

Gallo pinto

 

C’est le plat national. Il est fait de riz et de haricots et l’on peut y ajouter des œufs ou de la viande. Souvent accompagné de tortillas qui sont des galettes de maïs.

 

Le casado

 

C’est une grande assiette où l’on retrouve du riz, des haricots, de la viande (poulet ou bœuf), du poisson frit ou des fruits de mer et une salade de crudité.

 

Tamales

 

Ce sont de petits pâtés faits de maïs et de viande rempli de viande et de légumes.

 

Gâteau tres leches

 

Gâteau éponge qui s’imprègne du lait évaporé, du lait condensé et du lait écrémé.

 

Traditions

 

Le festival des lumières

 

C’est l’événement pour célébrer le début des vacances d’été pour les étudiants et le début des festivités de Noël. Habituellement, c’est un défilé de chars allégoriques avec de la danse et des groupes de musique de partout au pays qui se déroule durant le deuxième samedi du mois de décembre. Cette parade a lieu dans la capitale, San José, dans les deux rues principales. Ce festival se termine avec des prix pour les meilleurs danseurs, chanteurs et costume puis avec un feu d’artifice.

 

Noël

 

Les Costa Ricains adorent décorer leurs maisons, surtout avec un arbre de Noël. Durant le temps de Noël, on peut en retrouver partout dans les places publiques. Le sapin de Noël le plus important se retrouve à l’hôpital national pour enfants qui a été planté il y a des dizaines d’années. Cet arbre représente l’espoir et la reconnaissance pour la prochaine année à venir.

 

Le 24 décembre au soir, les familles se rassemblent pour un grand souper ayant comme plat principal des tamales de porc ou de poulet et comme dessert, un gâteau de Noël aux fruits. Ensuite, tout le monde développe les cadeaux que le petit Jésus leur a apporté et non le Père Noël comme en Amérique du Nord.

 

La fête de Noël continue avec un combat de taureaux à Zapote, une ville en banlieue de San José. Une ferme d’élevage de bétail fournit un taureau gratuitement les gens qui combattent le taureau sont des personnes normales qui n’ont aucune expérience dans le domaine.

 

Pâques

 

À Pâques, la plupart des familles se rassemblent ou vont à la plage. Durant toute la semaine sainte, il y a plusieurs célébrations à l’église. Dans la première célébration, le prêtre donne une palme bénie à chaque personne présente en hommage de la Résurrection de Jésus-Christ. Pendant cette semaine, on mange beaucoup de fruits de mer car beaucoup de Costa ricains sont catholiques et la tradition veut qu’on ne mange pas de viande. Donc, ils mangent des crevettes, ceviche et du poisson frit. Il y a aussi une loi sèche et elle commence à minuit le mercredi. À ce moment-là, tous les bars et magasin alcoolisés ferment. Plusieurs ne nagent pas dans l’océan durant cette période, ils croient que l’on peut se noyer car Dieu sera fâché.  

 

Virgen de Los Angeles

 

La Virgen de Los Angeles est la patronne du Costa Rica. Tout a commencé le 2 août 1635 dans la ville de Cartago. Une Amérindienne lavait ses vêtements et vit sur un rocher, une statuette qui représentait la vierge Marie de couleur noire qui tenait le petit Jésus dans ses bras. Elle avait donc pris la statuette en l’enroulant dans un de ses linges et l’apporta chez elle. Le jour suivant, elle revint au même endroit et vit une statuette identique à celle d’hier et la rapporta chez elle. La première statuette avait disparu et réapparu au même lieu, sur le rocher. Ensuite, elle apporta cette statuette chez le curé de sa paroisse. Il enferma donc la statuette dans une cage étant verrouillée. Le lendemain, elle avait disparu de nouveau. Puis, l’Amérindienne retrouva la même statuette sur le même rocher et la rapporta au curé. Il retenta l’expérience pour une deuxième fois et le lendemain, elle avait disparu de nouveau. Le prêtre en déduisit, donc que cette statuette s’agissait de la Vierge Marie en personne. Par la suite, ils construisirent un énorme sanctuaire autour du fameux rocher. Aujourd’hui, à ce lieu précis, nous retrouvons la basilique de Los Angeles. Même si beaucoup d’écrits remettent en doute la sincérité de cet événement, cette statuette est considérée comme la Sainte patronne du Costa Rica. Elle est souvent appelée «la negrita», ce qui veut dire la négresse, mais sans sens raciste, à cause de sa couleur noire. Chaque 2 août, les Costa Ricain et plusieurs pèlerins de partout dans le monde célèbrent la Virgen de Los Angeles. En 2003, près de 40% de la population Costa ricaine s’était rendu à Cartago pour célébrer cette fête religieuse. Ce jour-là, plusieurs pèlerins montent les escaliers de la basilique à genoux pour rendre hommage à la Virgen de Los Angeles. Les visiteurs peuvent aussi prier près du rocher où se trouvait la statuette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chars à bœufs

 

Les chars à bœufs ou carretas, sont un art très populaire au Costa Rica. Les Costa ricains les utilisaient pour transporter les grains de café d’ouest en est avant la construction du chemin de fer. Cette tradition de peinturer ces chars a commencé vers le 20e siècle. Chaque région du pays avait son propre ornement qui se trouvait sur les roues. Vers les années 1900, les carretas ont commencé à avoir plusieurs dessins aléatoires comme des fleurs ou des paysages. Chacune d’entre eux avait une mélodie différente grâce à un carillon qui faisait de la musique lorsqu’on tournait les roues du char. Aujourd’hui, les carretas sont seulement utilisés comme objets d’artisanat et on peut les retrouver dans les parades de fêtes religieuses.

 

 

Sources images: 

 

Volcan: https://anotherheader.files.wordpress.com/2010/02/dsc_5239.jpg

 

Histoire: 

 

http://www.liveincostarica.com/blog/2013/11/if-you-live-in-costa-rica-you-should-know-the-story-about-the-abolition-of-the-army-and-its-consequences.html

 

communautés indigènes :

 

http://www.costarica-nature.org/FRANCAIS/infos_generales_Costa_Rica/Fiches_Infos/Indien/Indien-CostaRica.htm

 

http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/36949220.jpg

 

http://www.villasriomar.com/grupo-boruca

 

http://www.1-costaricalink.com/costa_rica_tours/guaitil_chorotega_pottery_tour.htm

 

Culture :

 

http://www.festivaldelaluz.cr/galeria-de-imagenes/festival-2014.html

 

http://www.guachipelin.com/blog/wp-content/uploads/2011/08/virgen-225x300.jpg

 

https://www.flickr.com/photos/luisangelec/2731082952/

 

http://www.islavenado.com/2008/03/basilica-de-los-angeles_29.html

 

http://www.panoramio.com/photo/8877137

 

http://www.elsauzal.com/wp-content/uploads/2012/08/2-de-agosto-virgen-de-los-%C3%81ngeles-2012-148-copia-2.jpg

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Cartago,_Costa_Rica#mediaviewer/File:Basilica_de_los_Angeles.jpg

 

http://es-costarica.com/cms/wp-content/uploads/2012/10/Carreta-Tipica-Costa-Rica-simbolo-de-trabajo-y-paz.jpg

 

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http://radiobarva.com/wp-content/uploads/2014/11/Arbol-Hospital-de-Ni%C3%B1os-aldia.cr_.jpg

 

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http://www.wikihow.com/images/7/7a/Prepare-Gallo-Pinto-Intro.jpg

 

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Sources information

 

Environnement physique:

 

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Histoire:

 

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